A quoi sert un blog?
A causer, critiquer, construire, casser du mot, quoi.
Le blog est une musique moderne. Le genre que l'on ne cerne qu'à la septième écoute : du baratin dépliable, avec du sable dans les rainures.. une manière de boulet, si ça se trouve, que l'on traîne comme un reste de vie, comme une ombre, un truc fripé et où l'on ne finit par écrire que pour écrire. Je verrai, je vous dirai.
Naturellement j'ai perso quelques modèles, bien sûr, que je vous conseille de vite visiter : Madore, Feldman, Le père Gonzo, etc... Vous ferez votre marché. En général, ils ont un certain talent pour écrire (c'est la moindre des choses, non?) et puis de la variété dans la conversation. Hommage leur soit rendu ;)
Pour ma part, je commence ce soir par un petit mp3 du grand obusier de la langue française, Guillaume de son prénom. Je me suis pris de passion il y a quelques temps pour les textes lus, les conférences, tout le spectre "France culture" et baratin. Parmi ceux-ci, les cours de Deleuze et la lecture de leurs propres poèmes par Apollinaire (qui les lit pourtant aussi mal que possible) ou Valery portent pour moi une émotion terrible, comme une sorte de magie : un son échappé du temps passé.
Je vous balance ce soir la lecture du poème "Marie"d'Apollinaire. On trouve sur le site en question un récit génial d'un spectateur de l'enregistrement, qui nous confie combien le poète lui-même fut troublé en entendant pour la première fois sa voix "extérieure" - par opposition à cette curieuse tonalité que nous nous connaissons intimement.
Je me suis souvent posé des questions sur l'origine de cette voix intérieure, d'ailleurs : Est-ce qu'elle ne serait pas la même chez tout le monde? Quelle est sa nature? Et d'où vient le décalage avec le timbre oral? Ce qui nous amène à Saussure. Tout plein de trucs quoi.
Bon ben ça fait une intro ça, mine de rien.
Le blog est une musique moderne. Le genre que l'on ne cerne qu'à la septième écoute : du baratin dépliable, avec du sable dans les rainures.. une manière de boulet, si ça se trouve, que l'on traîne comme un reste de vie, comme une ombre, un truc fripé et où l'on ne finit par écrire que pour écrire. Je verrai, je vous dirai.
Naturellement j'ai perso quelques modèles, bien sûr, que je vous conseille de vite visiter : Madore, Feldman, Le père Gonzo, etc... Vous ferez votre marché. En général, ils ont un certain talent pour écrire (c'est la moindre des choses, non?) et puis de la variété dans la conversation. Hommage leur soit rendu ;)
Pour ma part, je commence ce soir par un petit mp3 du grand obusier de la langue française, Guillaume de son prénom. Je me suis pris de passion il y a quelques temps pour les textes lus, les conférences, tout le spectre "France culture" et baratin. Parmi ceux-ci, les cours de Deleuze et la lecture de leurs propres poèmes par Apollinaire (qui les lit pourtant aussi mal que possible) ou Valery portent pour moi une émotion terrible, comme une sorte de magie : un son échappé du temps passé.
Je vous balance ce soir la lecture du poème "Marie"d'Apollinaire. On trouve sur le site en question un récit génial d'un spectateur de l'enregistrement, qui nous confie combien le poète lui-même fut troublé en entendant pour la première fois sa voix "extérieure" - par opposition à cette curieuse tonalité que nous nous connaissons intimement.
Je me suis souvent posé des questions sur l'origine de cette voix intérieure, d'ailleurs : Est-ce qu'elle ne serait pas la même chez tout le monde? Quelle est sa nature? Et d'où vient le décalage avec le timbre oral? Ce qui nous amène à Saussure. Tout plein de trucs quoi.
Bon ben ça fait une intro ça, mine de rien.
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