samedi, août 06, 2005

romans post-apocalyptiques : le retour



Je viens de tomber sur une page consacrée aux "romans (post-)apocalyptiques", sur la trace de Barjavel et de son bouquin Ravage. Je vous avais touché quelques mots de ce type d'histoire il y a quelques jours ici. Le bonhomme tente lui aussi une petite biblio non exhaustive, plus axée science-fiction, toutefois. Jetez-y un oeil.

L'actualité nous porte en effet à renouer avec des angoisses qui se perdaient depuis la guerre froide : paranoia, loi martiale, faux-semblant de la normalité. L'angoisse diffuse des londoniens n'a rien à voir ainsi avec l'appréhension des guerres ouvertes : ce n'est plus tant le soldat que l'on craint que l'ennemi anonyme, le terroriste qui se cache parmi la foule en oeuvrant dans la clandestinité à la destruction totale du système. Le principe du complot redevient une silhouette familière dans notre vocabulaire symbolique.



J'ai vu récemment sur le sujet le très impressionnant film de Spielberg, La Guerre des mondes, dont Telerama estime qu'il s'agit peut-être du meilleur long-métrage du bonhomme. La noirceur du film est saisissante et le réalisateur tire le meilleur de Tom Cruise - c'est vraiment dommage par ailleurs que celui-ci fasse son possible pour se faire systématiquement associer, voire réduire à la scientologie. De son côté, Spielberg est en train de devenir quelqu'un d'autre. A suivre.

En lien, une référence hardos, le "Welcome to the jungle" des Pistolets et Roses, version clip, version zic. Le look des débuts d'Axl Rose vaut réellement le détour. Mélange de Brushing glamour façon Europe ou Van Halen, pantalon moulant méthode Anthrax, le pied de micro qui vole à la Cramps : un résumé du rock des années 80. Et puis Slash, impérial comme toujours.